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EAN : 9782081413870
160 pages
Flammarion (24/01/2018)
4.18/5   14 notes
Résumé :
« Ce qui me plaît dans la montagne comme dans l'écriture, c'est de me trouver confronté à quelque chose qui me dépasse, de façon humaine, et d'essayer d'y trouver ma voie, que ce soit sur une paroi ou dans un roman. »Passionné d'escalade et d'alpinisme, amoureux de littérature alpine, admirateur des pionniers des sommets, Philippe Claudel nourrit depuis l'enfance une passion viscérale pour le milieu d'altitude. Espace physique, mais aussi livresque, la montagne entr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
“La montagne,....ne se confond pas avec un sport ou un « hobby ». Elle l'accompagne comme une terre de vérité, un lieu-refuge où l'on se sent enfin soi-même.” . le « l' » d'accompagne de la citation est Philippe Claudel, homme aux mille facettes et mille passions qui nous révèle ici un autre pan de sa personnalité, répondant aux questions de Fabrice Lardreau, écrivain et journaliste à La Montagne & Alpinisme. Claudel y ajoute vers la fin quelques textes avec commentaires, reliant montagne et littérature, qui l'ont touché, de Shelleys, d'A.Daudet, de Mario Rigoni Stern et de Ludwig Hohl.
Sa première image de la montagne remonte à son enfance. Une image littéraire, celle de la chèvre de Monsieur Seguin d'A.Daudet, qui malgré sa situation douillette dans la chévrerie, ressent l'appel de la montagne, hantée par le désir de l'ailleurs et de l'infini.
Adolescent timide, Claudel n'osant s'y aventurer, faute de moyens, une phrase simple de la réponse à la lettre qu'il ose envoyer à l'alpiniste René Desmaison , le lance à vie, à l'assaut des cimes, aussi bien au sens propre que figuré, “Quand on désire vraiment quelque chose, on peut y arriver.”........
Celles ou ceux qui ont lu et apprécié «  Les Huit Montagnes » de Cognetti, y retrouveront l'amour de la montagne, cette tentation de retrouver une forme de simplicité essentielle pour redéfinir ce que nous sommes et quels sont nos vrais besoins vitaux.

Le récit fluide d'”un fou de montagne”, qui se lit avec plaisir et intérêt.

“L'alpiniste et l'écrivain, des conquérants de l'inutile ? Tous deux se rejoignent dans ce lieu essentiel, empreint de passion et d'humilité.”
Fabrice Lardreau
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Fabrice Lardreau dresse, depuis une douzaine d'années, le portrait de personnalités des arts, des lettres, du cinéma, des sciences ou du voyage, en essayant de découvrir quelle importance la montagne a dans leur vie et comment elle l'influence.
Il a décidé de lancer cette collection joliment intitulée "Versant intime" dans laquelle il prolonge son travail en deux parties : une interview suivie d'une sélection de textes choisis et commentés par l'interviewé, morceaux de littérature de montagne importants pour lui.
C'est à travers "Le lieu essentiel" que je découvre la passion de Philippe Claudel pour la montagne, passion que j'ignorais totalement. Et vu la façon dont il en parle, pleine d'humilité, et ce qu'il en raconte, c'est un véritable amateur, au sens noble du mot.
J'ai pris un immense plaisir à parcourir ce livre dans lequel Philippe Claudel partage pêle-mêle des réflexions très personnelles : des souvenirs d'enfance, des alpinistes qui l'ont fasciné, des livres de montagne qui ont une importance particulière pour lui.
Le lieu essentiel m'a beaucoup touchée.
Tout d'abord parce que l'on sent tout au long du texte un véritable amour pour la montagne, un amour fou, un amour pur, l'amour désintéressé du vrai connaisseur. La passionnée que je suis ne peux qu'adhérer et prendre un immense plaisir à cette lecture avec laquelle je suis souvent rentrée en résonance.
Et puis, j'ai rencontré tout au long du livre un grand nombre de points communs avec l'auteur.
Quand Philippe Claudel parle de la chèvre de monsieur Seguin d'Alphonse Daudet, je retrouve ce qui m'avait tant plu dans cette histoire lorsque j'étais enfant. L'auteur a parfaitement exprimé ce que je ressentais et que j'étais incapable de formuler. C'est assez troublant de lire les mots d'un autre et de penser : "Mais voilà, c'est ça ! C'est exactement ça !"
Plus encore.
Quand Philippe Claudel parle des cueillettes de myrtilles de son enfance, je me rappelle les miennes qui m'enchantaient tant et pour lesquelles j'aurais pu marcher des heures.
Quand Philippe Claudel évoque le "plaisir simple et puissant à marcher sur des sentiers de randonnée", je songe à celui que j'éprouve en marchant en montagne l'été.
Quand Philippe Claudel cite les grands alpinistes dont les récits l'ont "nourri", je retrouve mes lectures.
Tant de similitudes, c'est plutôt déconcertant, et cela a rendu cette lecture très spéciale.
Je n'ai ni le niveau littéraire, ni le niveau d'alpinisme de Philippe Claudel, qui a de très belles courses à son actif, mais suis enchantée de me découvrir tant de points communs avec lui. Et ravie d'avoir lu sous sa plume de si belles réflexions.
Pour qui aime la montagne, ce livre est un régal.
À ceux qui ne la connaissent pas bien, il pourra donner envie de partir à sa rencontre. Ce n'est pas compliqué, pas besoin de s'attaquer à l'Everest ! Un "simple" sentier de randonnée peut procurer d'immenses plaisirs, l'auteur l'exprime très bien dans son livre.
Un grand merci à Babelio et son opération Masse critique, ainsi qu'aux éditions Arthaud pour ce livre passionnant, qui est de plus un très bel objet à la couverture particulièrement réussie.
Je termine l'écriture de ce petit billet lundi 26 mars 2018 et ne peux m'empêcher de rajouter ce qui suit.
Oui, la montagne est bien ce lieu essentiel dans lequel j'aime me ressourcer. Ce lieu dans lequel, hors de l'agitation frénétique de notre monde, je peux véritablement penser. Et Dieu sait si c'est indispensable en ces temps sombres où un "humain" est capable d'en égorger froidement un autre tandis qu'une vieille femme est tuée avec pour seul motif son appartenance à une religion.
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Un livre à lire par tous les inconditionnels de l'écrivain. Philippe Claudel fait partie du Top 10 des écrivains qui me sont chers.
Le lieu essentiel édité par Arthaud dans sa collection Versant intime dirigée par Fabrice Landreau est, en partie, un dialogue entre celui-ci et Philippe Claudel.
La lecture de « le lieu essentiel » m'a révélé des facettes méconnues de Philippe Claudel ; je l'appréciais beaucoup, je l'apprécie encore plus.
Ci-après un mot de l'auteur repris sur la 4ème de couverture :

« Ce qui me plaît dans la montagne
comme dans l'écriture, c'est de me trouver
confronté à quelque chose qui me dépasse,
de façon humaine, et d'essayer d'y trouver ma voie,
que ce soit sur une paroi ou dans un roman. »
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Ravie d'avoir déniché ce petit volume d'entretiens d'un auteur que j'apprécie tout particulièrement !

Un dialogue où Philippe Claudel nous dit avec ferveur sa passion de la
montagne, comment elle est née tout d'abord dans les livres... à
commencer par "La Chèvre de Monsieur Seguin"..., "Premier de Cordée"
de Frison-Roche, etc. et plus tard Dino Buzzati, Primo Levi, et tous les
écrits de Mario Rigoni Stern... ainsi que l'auteur suisse-allemand, Ludwig Hohl, avec son roman, "Ascension" (1975)...

De très belles analogies entre entre la montagne et l'écriture !!...

"(...) la montagne entretient de nombreuses analogies avec l'écriture : " Ce qui me plaît dans la montagne comme dans l'écriture, c'est de me trouver confronté à quelque chose qui me dépasse, de façon humaine, et d'essayer d'y trouver ma voie, que ce soit sur une paroi ou dans un roman." L'alpiniste et l'écrivain, des conquérants de l'inutile ?
Tous deux se rejoignent dans ce lieu essentiel, empreint de passion et d'humilité.------[Fabrice LARDREAU p. 8]

Il nous décrit aussi l'abondance de ses courses en montagne, à travers
la France mais aussi le monde...leur beauté, leurs difficultés, les rencontres, camaraderies créées lors de ces échappées vers les sommets ...

Je me presse de rédiger ces quelques brèves impressions sur ce très
intéressant volume, pour son auteur mais aussi pour cette collection
qui m'était inconnue, souhaitant offrir des textes de grandes figures
des Lettres, des Arts, Sciences & du Voyage, passionnés par la montagne
et plus largement par la nature !!

Ensuite je transmettrai et offrirai cet ouvrage à un ami jurassien, vrai
montagneux convaincu, amoureux des sommets... qui devrait s'enchanter de ces entretiens où la Montagne et la Littérature sont
les noyaux de ces lignes!

"Aller au refuge, y dormir, et aller en montagne plus généralement, c'est tenter de retrouver une forme de simplicité essentielle. Redéfinir ce que nous sommes, quels sont nos besoins vitaux. Quel bonheur d'être encore des lieux où les réseaux de téléphonie ne passent pas. J'apprécie cette coupure. Cet au-delà. Je suis conscient en disant cela peut-être décalé ou nostalgique, mais j'assume cette nostalgie. Une fois encore, je plaque sur le réel l'image décantée de mes lectures. J'ai toujours essayé de retrouver dans les refuges où j'ai dormi l'image archétypale du refuge littéraire découverte dans tant de livres." (p. 46-47)

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P.S : voir le lien pour le contenu de cette nouvelle collection, qui ne
comporte pour l'instant que deux titres: Michel Butor et Philippe
Claudel...
https://www.arthaud.fr/Catalogue/versant-intime






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Si vous aimez Philippe Claudel, vous devriez aimer ce livre. Si vous aimez la montagne, vous devriez probablement aimé ce livre. Si comme moi vous aimez Philippe Claudel et la montagne, vous devriez vraiment adorer ce livre !

Publié chez Arthaud, dans la collection Versant Intime, dans une jolie édition à la couverture à effet carton recyclé, ce livre d'entretiens avec le journaliste à La Montagne & Alpinisme Fabrice Lardreau est un pur régal.

Philippe Claudel y évoque sa relation à la montagne depuis son enfance, l'influence des destinations de vacances d'abord et de ses nombreuses lectures montagnardes enfin. Côtoyer les sommets, un rêve de gosse devenu réalité pour un adulte toujours passionné.

« Je me souviens très bien de ces heures de lecture, dans cette salle peu éclairée, qui sentait la cire, le bois lavé et aussi la poussière. Ce décor balzacien disparaissait. J'étais immédiatement, par la magie du verbe des auteurs de montagne, transporté dans un univers de glaciers et de parois tourmentés. Je respirais l'air des cimes. J'éprouvais la fatigue et la joie. »

De sa lecture tout gosse de la Chèvre de M. Seguin d'Alphonse Daudet à Glace, neige et roc de Gaston Rébuffat en passant par les Premiers de Cordée de Frisson-Roche, les livres de Primo Levi ou de Mario Rigoni Stern, on découvre sa passion à travers le prisme de ses lectures alpines.

Des correspondances se font jour, comme une évidence, entre alpinisme et écriture, montagne et littérature…

Je vous laisse imaginer le sourire sur mes lèvres en découvrant qu'il a lui aussi rêvé de montagnes à travers ses lectures d'Heidi. D'un coup, je me suis senti moins seul ! ;)

« Je me souviens que je retrouvais dans Heidi - dont l'auteur, Johanna Spiry, n'est pas autrichienne mais suisse - les impressions que me procuraient ces brèves vacances répétées. J'ai lu et relu ces romans pour enfants jusqu'à l'âge de quinze ou seize ans. Je n'avais pas du tout honte de lire ce genre de livres : ces histoires se passaient en montagne. Ils étaient pour moi des prétextes à quantité de réminiscences et des tremplins pour mes rêveries. »

Si je suis bien loin d'être un alpiniste chevronné, ce livre m'a replongé dans certaines de mes lectures d'enfance et dans quelques randonnées mémorables durant mes échappées savoyardes, les bouquetins s'en souviennent encore ! La beauté inouïe des paysages, leur diversité à chaque détour de sentiers, les moments de doutes, la sensation de dépassement de soi, la satisfaction de la mission accomplie, j'ai tout retrouvé dans ces quelques pages…

En fin d'ouvrages, plusieurs textes issus de lectures montagnardes dont je retiendrai surtout les quelques vers magnifiques d'un poème consacré au « Mont Blanc » issu d'un ouvrage intitulé Histoire d'un voyage de six semaines cosigné par une certaine Mary Shelley et de son époux Percy.

Une soudaine envie de tutoyer les sommets ? Partez donc à la découverte du Lieu essentiel de Philippe Claudel !


Merci à Babelio et aux Éditions Arthaud !

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Concernant l'alpinisme, l'idée de mettre mes pas dans ceux de mes prédécesseurs, de répéter des voies "historiques", compte beaucoup pour moi. [...] j'ai été très ému de faire la voie Rébuffat-Bacquet, à l'aiguille du Midi : une belle ligne, évidente mais il fallait y penser, permettant d'enchaîner de magnifiques mouvements sur un rocher parfait. Quand on y grimpe, on a l'impression de se retrouver dans un livre de Rébuffat, notamment celui, fameux, des "Cent plus belles courses" dont des générations de grimpeurs ont usé les pages. On enchaîne les mêmes gestes que ceux que Gaston a imaginés des décennies plus tôt. L'émotion alors naît de l'acte qu'on effectue tout autant que de l'histoire du lieu et de la voie. Le rocher devient livre et mémoire.
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Un jour, en allant chercher du muguet à une dizaine de kilomètres de chez moi, dans une forêt située entre deux petits villages, Maixe et Serres, j'ai aperçu un rocher moussu, recouvert de lierre. Il devait faire 4 ou 5 mètres de large pour 4 mètres de haut. Je me suis dit : "Personne ne l'a jamais escaladé, ce sera une première !" J'ai pris une grosse corde à balançoire sur l'établi de mon père, deux pointes aux allures de piton et j'ai entraîné un copain dans l'aventure. Nous voilà partis à vélo. Je me revois ensuite sur place, à tenter d'enfoncer mes faux pitons dans une fissure avec un gros marteau, puis à tenter de grimper. Après 10 kilomètres avec nos lourds vélos, avec les sacs sur le dos, nous étions fourbus avant le premier pas. Mais quand nous sommes enfin parvenus en haut du rocher, nous étions transportés d'ivresse.

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Aujourd'hui encore, le mot même de "refuge" est toujours très puissant pour moi. Je l'associe à un retrait du monde. J'aime, plus que tout, les courses qui obligent à passer une nuit en refuge. La veille, on y monte. C'est une préparation. Une marche lente et intérieure. Comme le préambule à une importante cérémonie qui se déroulera le lendemain. Arrivé au refuge, on prend ses marques. On regarde la voie si elle est visible. On repère le chemin qui y mène. On se renseigne. On consulte le cahier. On parle avec le gardien. On prépare le sac. Il y a le repas, fiévreux, impatient, dans les odeurs chaudes et humaines de nourriture, de vêtements et de cordes qui sèchent. Puis la nuit, forcément brève, où on dort assez mal tant on est impatient, un peu inquiet aussi. Enfin le petit déjeuner rapide dans le silence. La vérification du matériel. On se chausse. On décroche le piolet. On pousse la porte. le ciel est d'encre et d'argent. Une pluie suspendue d'étoiles, violentes et froides, au-dessus de la hachure des arêtes.
On part.
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À Chamonix, mon père inspectait les sommets avec ses jumelles. Il me les passait en m'indiquant tel ou tel repli neigeux sur lequel on pouvait distinguer des petits points noirs qui progressaient. Mon père m'expliquait que c'était des hommes. Je voyais ces insectes qui se déplaçaient sur le dôme du Goûter, le Grand Plateau. Nous les croisions ensuite dans les rues de Chamonix, le visage brûlé de soleil, le regard fiévreux, avec des vêtements particuliers, dépenaillés et grandioses, des sacs à dos d'où débordaient piolets, cordes et crampons. Je n'ai eu de cesse depuis de les imiter, et d'aller moi aussi là-haut. Bien sûr, à cette époque, il n'en était pas question. J'avais dix ou douze ans.
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Il est très difficile d'expliquer la passion de l'alpinisme à quelqu'un qui ne la connaît pas : pourquoi, lorsque l'on pourrait être tranquillement au bord de l'eau, à la campagne ou sur un sentier de randonnée, choisir de partir à une heure du matin pour affronter le froid, s'écorcher les doigts, s'essouffler, s'épuiser, se faire mal et, parfois aussi, véritablement, se mettre en danger ? Où se situe le plaisir ? Dans l'adversité ? Dans la mesure de ses faibles capacités ? Dans la récompense vaine et passagère d'avoir triomphé de quelques obstacles ? Ces questionnements m'ont toujours intéressé. Je crois que le très beau titre de Lionel Terray "Les conquérants de l'inutile" résume bien toute la démarche : on se rend les maîtres de ce qui n'a aucune valeur.
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