AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782851978981
44 pages
L'Herne (25/05/2009)
3.64/5   29 notes
Résumé :


" La figure de Jack l’Éventreur est absolument légendaire. Nul ne l’a jamais vu, ou plutôt les personnes qui l’ont vu n’ont jamais pu le décrire car on a retrouvé que leurs corps, horriblement mutilés.

Ceux et celles qui ont rêvé de lui, car le merveilleux se mêle à ces tragiques exploits, assurent que Jack l’Éventreur se présentait à eux sous l’aspect d’un homme extrêmement élégant, avec un ténébreux et beau visage, des mains extrêmem... >Voir plus
Que lire après Jack l'EventreurVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 29 notes
5
5 avis
4
2 avis
3
1 avis
2
2 avis
1
0 avis
Nom de dieu, mais qu'est-ce que c'est que ces élucubrations ? Elles ne sont même pas dignes de celle d'Antoine !

On pourra plaider le fait que ces lignes ont été écrites en 1928, pour le journal Paris Matinalet donc, fallait sans doute en rajouter pour les lecteurs.

Si vous voulez en savoir plus sur les meurtres de Whitechapel qui eurent lieu en 1888, ne lisez pas ce petit livre qui ne vaut absolument pas le prix demandé car 8,50€ pour 44 pages de porte nawak, ça fait mal.

Déjà, l'auteur assimile les crimes de Jack à ceux du Tueur au Torse (The Torso Killer) qui eurent lieu plus ou moins au même moment, mais le Tueur au Torse, lui, il démembrait ses victimes !

Dans ce petit machin, les victimes ne sont même pas nommées, l'endroit où eurent lieu les crimes ne sont pas cités, et puisque l'auteur prend toutes les victimes de tout le monde, on se retrouve avec une numérotation loufoque et 11 crimes à son actif, là où, canoniquement parlant, on ne lui en attribue que 5.

Le récit est fort romancé, on donne des pensées aux futures victimes qu'elles n'ont peut-être jamais eu et une allure de gentleman au tueur. le style bien habillé, élégant, ténébreux, beau visage, mains extrêmement fines et des poignets dont la minceur n'excluait pas la robustesse.

D'accord… C'est vachement romancé. On lui attribue une bague en or et un regard avec des lueurs étranges qui inspiraient de la tendresse et du désir. Revenez les gars, j'ai pas fini !!

Mais le pire était à venir avec les approximations et les erreurs !!

— Il nous parle de la nuit du 31 août qui était chaude, alors que j'ai lu qu'elle était froide,

—Il est dit que les Londoniens appelaient déjà l'insaisissable meurtrier "Jack The Ripper" lors du crime du 8 septembre… Impossible, le nom Jack The Ripper apparait pour la 1ère fois dans la lettre "Dear Boss" qui était arrivée le 27 septembre !

—Elizabeth Stride tailladée ?? Heu, les rapports disent tous qu'elle n'avait pas été éventrée ni tailladée et tout le monde a toujours pensé que le tueur avait été dérangé et n'avait pas su lui sortir tripes et boyaux comme aux autre.

— Et je n'ai jamais lu qu'Elizabeth Stride, dite Long Liz, allait s'acheter des cachous la nuit du meurtre…

—Allez hop, on balance à l'actif de Jack un tronc décomposé d'une femme assassinée…

— Jessie ?? C'est qui celle-là ? Un crime sanglant en date du 9 novembre 1888 ? Je n'en vois qu'une seule, c'est Mary Jane Kelly ! L'auteur la nomme Jessie ? Ok, je vois, il nous la rebaptisée alors. Pas de noms pour les précédentes victimes, mais Mary Jane devient Jessie. Si nous n'étions pas en 1928, j'aurais pensé à une influence du King.

Quand aux dernières pages, avec l'auteur qui rencontre une personne qui connait l'identité du tueur et le pourquoi du comment il a fait ça, j'en suis encore baba devant tant de… restons courtoise… d'imagination plus que fertile !

Le grand n'importe quoi là aussi, mais bon ceci est une théorie comme une autre, et elle aurait pu passer si je n'avais pas lu tant de bêtises et d'erreurs avant.

Un roman dont les passionnés de Jack peuvent sans crainte le rayer de leur liste, un roman très fin qui coûte fort cher à la page et au mot (sans doute était-ce Penelope qui a rédigé ce petit machin) et qui n'apporte rien, si ce n'est des notes au crayon dans les marges pour "corriger" les erreurs.

Un roman bourré de fautes, un récit super romancé des crimes de Whtechapel, bref, un roman qui va me servir à caler un meuble pas trop bancal, vu qu'il n'est guère épais…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          152

Si j'ai choisi ce livre en particulier parmi les propositions de Masse Critique, c'est au départ, par envie de découvrir une autre facette de l'écriture de Desnos, que je connais et apprécie pour son recueil " Corps et biens" en particulier. Un poète de la mouvance surréaliste, qui écrit avec beaucoup de liberté, un sens de l'humour parfois assez noir, une inventivité et, en même temps, une simplicité qui en font , peut être le plus facilement abordable des surréalistes. Je ne connaissais pas ses écrits journalistiques, et je dois dire que c'est avec plaisir que j'ai retrouvé dans ce petit livre ce qui me plaît dans son écriture. C'est assez difficile à expliquer. C'est avant tout une question d'ambiance.

Jack l'Eventreur, donc, compile une série d'articles publiées par Desnos dans le journal Paris Matinal en janvier/février 1928. Une date qui correspond grosso modo à la fin du cinéma muet/ début du cinéma parlant. Pourquoi le mentionner? J'y viendrais un peu plus tard.

A partir d'affaires criminelles contemporaines, Desnos décide de consacrer une série d'articles à Jack l'Eventreur, le célèbre meurtrier anglais qui commis une dizaine d'assassinats particulièrement sanglants entre 1887 et 1889. Une sombre affaire restée impunie, et encore relativement récente pour le lecteur de 1928. Mais déjà suffisamment lointaine pour avoir fait naître dans les esprits pas mal de fantasmes et de conjectures. Disons le tout net, ce n'est pas Robert Desnos qui lèvera le voile sur l'identité de Jack l'éventreur, son propos n'est pas là. Une première série d'articles rapporte les différents crimes perpétrés par l'éventreur, mais sur un mode novateur pour l'époque. Desnos mentionne à peine les enquêtes menées par la police et place son lecteur, en quelque sorte, en "caméra subjective", dans la peau d'un anonyme qui serait témoin des crimes ( voilà pourquoi je parlais de cinéma un peu plus haut). L'écriture est en fait très cinématographique: on suit les déplacements du Jack, de la victime insouciante partie acheter une boîte de cachous, pensant à ce qu'elle va faire plus tard dans la journée... l'auteur s'intéresse surtout à reconstituer " l'avant", ces quelques minutes décisives avant le crime. Et c'est une approche assez intéressante. Et c'est en cela que je trouve cette écriture très cinématographique. La première image qui me vient à l'esprit à la lecture, c'est M le maudit, déambulant dans les rues de la cité industrielle en sifflotant sur le pavé luisant à la recherche d'une prochaine victime. M le Maudit date certes de 1931, et n'a donc pas pu influencer Desnos, mais, ce n'est peut-être pas un hasard, un autre film, muet celui là, et datant de 1927 peut aussi en être rapproché. Il s'agit de "The Lodger", premier grand film de celui qui allait s'imposer comme maître du genre: Alfred Hitchcock himself. Brouillard, pavés luisants... c'est exactement cette ambiance que l'on retrouve transposée avec brio ( et un humour noir assez absurde qui sied parfaitement au cadre anglais) dans l'écriture de Desnos.

C'est encore plus flagrant dans la seconde partie du récit: après en avoir fini avec les meurtres, et exposé sa théorie d'un Jack l'éventreur esthète du crime, Desnos fait intervenir un personnage mystérieux, venu d'on ne sait où, qui l'aurait contacté afin de lui communiquer des renseignements sur Jack l'éventreur, et confirmer la théorie des meurtres "pour l'art". Vrai personne, vraie rencontre, affabulateur ou encore personnage fictif? Nous ne le saurons pas, pas plus que nous saurons son identité, si ce n'est qu'il s'agit d'un écossais qui aurait bien connu Jack l'éventreur. Toujours est-il que là aussi, c'est très intéressant. L'homme semble transporter avec lui l'ambiance du Londres de la fin du XIX° siècle et sa simple apparition dans le décor du paris des années 20 suffit à transformer les lieux en bas-fond londonien.

En conclusion: un petit livre très intéressant, non forcément pour ce qu'il raconte, mais pour la manière de le raconter, qui exploite, je n'en démordrais pas, avec efficacité les images du cinéma encore jeune. Et aussi, un excellent moyen pour découvrir l'écriture de Desnos, plus accessible que sa poésie, mais également empreint du même sens de l'absurde et de l'humour noir . le seul bémol que l'on puisse donner, c'est le prix, 8€50, un peu élevé quand même pour un récit d'une petite quarantaine de pages, même si, heureusement la qualité est au rendez vous, papier crème épais et encre bleu sombre.
Lien : http://chezpurple.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          71
Robert Desnos est un poète français, né le4 juillet 1900 à Paris et mort du typhus le 8 juin 1945 au Camp de concentration de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie à peine libérée du joug de l'Allemagne nazie.

Autodidacte et rêvant de poésie, Robert Desnos est introduit vers 1920 dans les milieux littéraires modernistes et rejoint en 1922 l'aventure surréaliste. Il participe alors de manière éclatante aux expériences de sommeils hypnotiques et publie avec Rrose Sélavy (1922-1923) ses premiers textes qui reprennent le personnage créé par Marcel Duchamp.

Dans les années 1924-1929, Desnos est rédacteur de la Révolution surréaliste mais rompt avec le mouvement quand André Breton veut l'orienter vers le Communisme. Il travaille alors dans le journalisme et, grand amateur de musique, il écrit des poèmes aux allures de chanson et crée avec un grand succès le 3 novembre 1933, à l'occasion du lancement d'un nouvel épisode de la série Fantômas à Radio Paris la Complainte de Fantômas .

Le poète devient ensuite rédacteur publicitaire mais concerné par la montée des périls fascistes en Europe, il participe dès 1934 au mouvement frontiste et adhère aux mouvements d'intellectuels antifascistes, comme l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires ou, après les élections de mai 1936, le "Comité de vigilance des Intellectuels antifascistes".

En 1940 après la défaite il redevient journaliste pour le quotidien Aujourd'hui, et dès juillet 1942 fait partie du réseau de Résistance AGIR. Il poursuit ses activités de Résistance jusqu'à son arrestation le 22 février 1944. Il est déporté à Buchenwald et passe par d'autres camps avant de mourir à Theresienstadt, en Tchécoslovaquie : épuisé par les privations et malade du typhus, il y meurt le 8 juin 1945, un mois après la libération du camp par les Russes. La dépouille du poète est rapatriée en France, et Robert Desnos est enterré au cimetière du Montparnasse à Paris.

Son oeuvre comprend un certain nombre de recueils de poèmes publiés de 1923 à 1943 - par exemple Corps et biens (1930) ou The Night of loveless nights (1930) - et d'autres textes sur l'art, le cinéma ou la musique, regroupés dans des éditions posthumes. (http://wapedia.mobi/fr/Robert_Desnos)

Mon avis :

J'ai commencé cet article par une biographie de Robert Desnos car ce petit livre de 45 pages ne peut se comprendre et s'apprécier quand “rencontrant” son auteur.

Les éditions L'Herne ont repris dans cet ouvrage les articles écrits par Robert Desnos pour le journal Paris-Matinal.
Tout débute en 1928 par un fait divers macabre : la découverte à Saint Denis d'une femme atrocement mutilée. Ce drame fait revenir à la surface le fantôme d' un personnage tristement célèbre et mystérieux : Jack l'Eventreur.
Je ne vais pas vous retracer ses méfaits car je pense que tous les connaissent. Il est intéressant de souligner que lorsque ces articles sont publiés, il y a 40 ans que Jack l'Eventreur a sévi en Angleterre. Ce qui laisse supposer qu'il est peut-être encore en vie ou mort récemment, et que les lecteurs du journal ont vécu de près ou de loin cette période sombre.
Mais revenons à notre livre. Robert Desnos s'inspire donc d'un meurtre récent pour alimenter sa chronique. Il retrace le chemin criminel et macabre de ce tueur au scalpel comme au travers de son ombre. Il ne cite que les différents meurtres, avec poésie et noirceur, sans impliquer la police et très peu les victimes. Seul Jack est présent dans ses écrits. On a l'impression de voir par les yeux d'un témoin invisible.
IL affirme aussi qu' un homme, qui souhaite rester anonyme, l'aurait contacté et lui aurait affirmé connaître l'identité et les motivations de l'homme que l'on a surnommé “ Jack the ripper”. Cette rencontre a lieu dans l'esprit de Desnos pour le plus grand plaisir de ses lecteurs, mais tout ceci s'est-il réellement produit ? Existe-il une corrélation entre les écrits de Desnos et la réalité ? Réalité ou fiction ? Là est tout le génie de ce grand poète !

Ce texte se lit rapidement et avidement. Il est très divertissant, mais il n'est pas instructif pour celui qui souhaite affiner ses connaissances sur Jack L'Eventreur.
Ce n'est pas un livre qui se raconte mais un livre qui se lit !

Merci à BABELIO et aux éditions de L' Herne pour ce partenariat.





Lien : http://ecritureetpoesie.cana..
Commenter  J’apprécie          60
En 1928, le meurtre d'une femme sauvagement assassinée à Saint Denis inspire à Robert Desnos, alors journaliste à Paris Matinal, une suite d'articles sur les « grandes épopées criminelles du siècle dernier », dont bien évidemment celle du fameux «Jack l'Eventreur».
Méticuleusement, le poète, journaliste, entreprend de conter par le menu et très précisément les onze crimes que perpétra l'infâme Jack dans le quartier de Whitechapel à Londres entre le 1er décembre 1887 et le 10 septembre 1889.
L'enquête est minutieuse, Desnos s'informe très précisément, s'appuyant notamment sur les photos des femmes suppliciées, contant par le menu les sévices endurés. Journaliste juqu'au bout des ongles, il n'omet rien. Et pourtant, cette suite d'articles réunie en un petit recueil, dépasse bien largement le cadre strictement journalistique. Desnos est avant tout écrivain et poète, et s'il se penche sur le cas de Jack the Ripper avec tant de passion, c'est peut-être finalement avant tout, parce qu'il est une source d'inspiration essentiellement littéraire, quasi «esthétique». Desnos, ne s'en cache pas, évoquant même à l'occasion l'écrivain Thomas de Quincey et son Assassinat considéré comme l'un des beaux arts...
(...)

La suite, ci-dessous :
Commenter  J’apprécie          20
Jack l'Éventreur est un recueil qui réunit une série d'articles publiés dans le journal Paris-Matinal en 1928. Signés Robert Desnos, ces articles sont inspirés par un fait-divers sanglant : la découverte du corps démembré d'une jeune femme à Saint-Denis.

En subtil capteur de l'air du temps, Robert Desnos va retracer le parcours d'un assassin célèbre, ayant sévi quarante ans plus tôt en Angleterre : Jack l'Éventreur, qu'il transforme en un héros épique : « […] il nous a paru curieux de retracer deux grandes épopées* criminelles du siècle dernier […] » dont les meurtres sont qualifiés « d'exploits », à la manière des guerriers antiques et mythiques.

Mais le journaliste est avant tout un poète, et surréaliste qui plus est. Et le surréalisme s'est beaucoup intéressé au crime, prenons pour preuve les défenses passionnées de grandes criminelles de l'époque, telles les soeurs Papin ou Violette Nozières ; André Breton, dans le Second manifeste du Surréalisme, considère le crime comme l'acte surréaliste par excellence : « L'acte surréaliste le plus simple consiste à descendre dans la rue, revolvers aux poings, et à tirer tant qu'on peut au hasard dans la foule. » Cette fascination pour le crime n'est pas neuve, elle prend racine dès la seconde moitié du XIXe siècle, peut-être sous l'impulsion de Thomas Quincey et son traité de l'assassinat considéré comme l'un des beaux arts, et s'étend à toute l'Europe, aussi bien en littérature qu'en peinture.

Qu'est-ce qui intéresse vraiment Desnos dans l'évocation de cette figure assassine ? Jack l'Éventreur est déjà une figure mythique, montée en épingle par la presse sensationnaliste londonienne. L'imagerie populaire s'est emparée de cet assassin cruel et l'a transformé en légende macabre. « The Ripper » est propre à faire naître chez le lecteur des sentiments contradictoires (fascination et répulsion) propices à éveiller son imagination et à procurer ce grand frisson de mort et d'horreur. Pour cet explorateur patenté des « espaces du sommeil » qu'est Robert Desnos, Jack l'Éventreur est le personnage parfait pour se prêter à son jeu poétique et ouvrir l'espace du rêve et de l'imaginaire [...]
Lien : https://enquetelitteraire.wo..
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"Le ciel était brouillé. Il bruinait encore. Sur l'asphalte étincelant se reflétaient les réverbères. Les tours de saint-Sulpice se perdaient lourdement dans une brume d'humidité. Je me retournais vers celui qui qui venait de poser sa main sur mon épaule, ne doutant pas un instant que ce ne fût celui que j'attendais. [...]. Nous marchâmes en silence jusqu'à la rue Guynemer dont la chaussée bitumée resplendissait comme un miroir des jeux des réverbères qu'elle réfléchissait. ce paysage familier me parut soudait mystérieux, et comme voué, en dépit de la présence des arbres de Luxembourg à toute la splendeur d'un pays uniquement minéral". (pp 37/ 39)

Commenter  J’apprécie          20
Terrible expérience que celle de cet homme entraîné à dépecer les femmes, terrible luxure que celle de cet homme dont le sang seul pouvait contenter l’appétit sensuel, terrible vie que celle de ce criminel qui, jamais découvert, toujours sur le point de commettre un nouvel exploit, vivait dans l’énervement continuel de ses nerfs et de sa sensualité, défiant victorieusement les forces de la loi et de la morale ordinaire.
Commenter  J’apprécie          30
"La figure de Jack l'éventreur est absolument légendaire. Nul ne l'a vu, ou plutôt, les personnes qui l'ont vu n'ont jamais pu le décrire, car on n'a retrouvé que leurs corps, horriblement mutilés [...] Jack l'Eventreur est sans doute mort maintenant, et mort impuni. il doit reposer dans un de ces calmes cimetières anglais où l'ombre rectiligne des cyprès se prolonge sur des gazons soigneusement peignés et sur des allées monotones. Chaque jour de la semaine s'appesantit davantage sur cette tombe mystérieuse. Les jeunes Anglaises, qui pour se rendre au temple protestant ou à l'église, traversent le cimetière, observent devant cette tombe comme devant les autres un silence recueilli. Et rien ne signale aux hommes que là, dans la paix tellurique, repose celui auquel on peut appliquer le titre de " génie du crime" (pp 8/9)
Commenter  J’apprécie          10
« C’est alors qu’elle rencontra ce singulier promeneur. Il portait un costume bien rare à Whitechapel : seule la blancheur de sa cravate et de son plastron trouait le noir impeccable de sa cape et de son habit. Sur son chapeau de soie et ses souliers vernis, la fureur tremblotante des réverbères mettait de fugitifs reflets. »
Commenter  J’apprécie          10
C'est dimanche et toute l'Angleterre s'apprête à fêter dignement sa joie en s'ennuyant.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Robert Desnos (77) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Robert Desnos
Poésie - La voix - Robert DESNOS
>Criminologie>Délits et crimes>Homicides, crimes sexuels, kidnapping (140)
autres livres classés : tueur en sérieVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (76) Voir plus



Quiz Voir plus

Robert Desnos

Où travaille Lucien Desnos, le père de Robert Desnos?

A la FNAC
Dans un lycée
Aux Halles
Au Bouillon Chartier

10 questions
16 lecteurs ont répondu
Thème : Robert DesnosCréer un quiz sur ce livre

{* *}