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EAN : 9782021341942
272 pages
Seuil (21/09/2017)
3.84/5   48 notes
Résumé :
Comment en suis-je venue à écrire ? Je revois ma mère. Je l’entends. Elle avait un don inouï pour les histoires. Courtes ou longues, vraies ou fausses.
C’était sa façon de conjurer la souffrance, la vie difficile. Elle m’a ainsi ouvert ces portes invisibles qui transfigurent le monde et font jaillir l’espoir.
Dès ma naissance, pourtant, elle m’avait rejetée. Les circonstances. Et un secret qui faillit me détruire.
Pour m’en sortir, je suis deven... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Irène Frain nous raconte sa relation avec sa mère.
Elle est la troisième fille du couple arrivée à un moment où sa mère réalise que son mari ne l'a pas mariée par amour.
Il a aimé une autre femme avant elle et ignore qu'elle est au courant.
Elle connaît même son prénom.
Cette troisième fille qui naît n'est pas la bienvenue pour elle. Lorsque son mari demande quel prénom on va donner à cet enfant qui, croit-elle ne survivra pas, elle lance par défi et jalousie : "Irène" , le prénom de l'ancienne amoureuse du père.
La mère essaiera de cacher son non amour pour sa fille et essaiera d'aimer Irène mais lui témoignera toujours une grande froideur.
Elle donnera le change en cousant de jolies robes à ses filles, en assurant le quotidien de la famille qui s'agrandira jusqu'à compter cinq enfants élevés dans deux pièces avec un jardin quand même.
Les filles sont de bonnes élèves, la directrice encourage les parents afin qu'elles poursuivent des études. Des livres de la bibliothèque rentrent à la maison.
La mère est une grande créatrice d'histoires inventées à partir de petits détails de la vie quotidienne.
L'auteure nous en livre deux truculentes : celle du coq gréviste et celle du bébé à tête de grenouille.
Les pages des créations d'histoires de la mère sont mes préférées.
Irène va puiser dans ce talent maternel, son désir d'écrire, un peu pour défier sa mère qui ne lui donne pas voix au chapitre.
C'est un livre merveilleusement bien écrit, avec beaucoup de scènes colorées, dans le décor breton de Lorient.
"Une fille à histoires", signifie aussi bien une enfant difficile qui complique les choses que la fille qui écrit des histoires.
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"Les mots de ma mère étaient puissants. Les uns m'ont émerveillée, ont réussi à réenchanter ma vie. D'autres furent meurtriers. Ils ne m'ont pas tuée-J'ai toujours préféré les premiers. A-t-elle mesuré ce que je lui dois ? S'est-elle un jour aperçue qu'elle était la mère de mes histoires. "(p. 249)

Un texte bouleversant, touchant où l'auteur du "Nabab" nous conte son enfance, son milieu familial, où l'écriture était taboue, où le métier d'écrivain n'était pas considéré comme réel ni sérieux !


"L'écrivain, lui, est seul. Sa parentèle, au mieux, voit en lui un être à part. Excentrique, un peu baroque, "spécial", dit-on parfois. le plus souvent, il dérange les siens, les inquiète. C'est compréhensible. Il passe son temps à interroger des énigmes et tenter de les déchiffrer. (...)
Entre la fidélité au groupe et la liberté, l'écrivain choisira toujours la liberté. "(p.11-12)


Irène Frain nous relate le chagrin provoqué par le désamour maternel à son égard , dans une fratrie de cinq enfants... désamour qu'elle ne parvenait pas à expliquer, un père aimant, mais solitaire ...

Ses demandes enfantines pour comprendre le pourquoi des non-dits familiaux, et son besoin irrépressible d'inventer et de raconter des histoires ...pour "survivre"...
Une mère qui rejette, se ferme, et un père qui protège et défend un maximum ce "petit vilain canard", portant de plus, le prénom d'une femme que son père a passionnément aimée !

Un texte des plus intimes, absorbant, riche d' émotions qui exprime en profondeur la valeur ainsi que le pouvoir des mots, qui aident à comprendre, à grandir, à se construire...

Un écrit autobiographique puissant, à la fois quête filiale, bataille d'un enfant pour se faire aimer d'une mère "rejetante"...souvenirs d'enfance, construction d'une petite fille pleine de vie, et d'imagination, qui va s'aider des mots et des histoires , pour faire face à l'adversité et aux non-dits,
aux drames souterrains, familiaux...

"C'est ce jour-là, je pense, à l'instant où je me suis ouvertement dressée contre elle, qu'a commencé à s'écrire en moi le livre interdit.
Et sans doute ce livre-ci. A chaque mot, pourtant, comme ne ces temps lointains, je me cogne et me recogne au mur du silence.
Pas seulement celui de mes parents. le mien, d'abord le mien, ce que j'ai peur de dire. Puis de phrase en phrase, je les apprivoise, ce silence et cette peur. Je m'aperçois que ma caméra intérieure ne fut pas aussi neutre que je l'ai cru. Et qu'il était écrit que j'écrive. "(p. 208)

Les MOTS, outil puissant de RESILIENCE !

Dans la prolongation de cette lecture troublante , si personnelle, j'éprouve la curiosité de lire deux écrits antérieurs, l'un en hommage et mémoire de son père "Sorti de rien", et le fameux livre interdit , qui dérangea la famille, "La maison de la Source". Irène Frain explique fort bien deux versants de son oeuvre: celle, fort longue où elle a été faire ces fameuses "fouilles d'urgence" afin de comprendre les racines de son besoin d'écriture, et cette opacité familiale, ce désamour maternel incompréhensible qui l'étouffèrent , la rendirent malheureuse...et l'autre versant de ses écrits, qui sont " autres " ... libéré de son histoire familiale, enfin apaisée ou du moins acceptée !!

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On veut croire que l'amour d'une mère pour son enfant est un acquis, une vérité absolue et inconditionnelle. Mais les enfants sont parfois porteurs de l'histoire de leur parent à leur insu. Et la déchirure de ne pas être aimé(e), d'être rejeté(e) de celle dont normalement on se nourrit de l'amour est une plaie à vif.

Irène Frain est de ces enfants dont la mère ne l'aime pas. Alors, des mères, elle s'en invente. Maman Ec d'abord, une voisine mal fagotée et aux manières mal dégrossies, mais une maman aimante, câline, des bras qui chouchoutent et des mains qui caressent. Puis des mères de papier glacé, distinguées ou pas, blondes ou brunes. Enfin des mères quoi. A défaut d'une.

J'ai été attirée par cette histoire car elle est touchante d'abord, et qu'elle me touche personnellement ensuite. On a tous nos écorchures.
Mais j'ai regretté finalement de ne pas trouver une colère, une rage, une haine qui me seraient apparues bien légitimes. Pourquoi tu ne m'aimes pas !!! Tu n'as pas le droit de me rejeter !!! Un amour comme un cri de désespoir qu'on lance comme un appel à cette mère froide et indifférente. Mais l'auteure dit elle-même "Je peux retourner pendant des heures le magasin de mes souvenirs, je ne retrouve rien qui suggère que ce grand chamboulement familial m'ait moi-même chamboulée. Les images qui me reviennent de ce temps-là ressemblent à celles qu'enregistrent les caméras de surveillance : froides et neutres. Il arrive des choses, c'est tout."
Alors voilà, il m'a manqué de l'émotion... sans doute cette mise à distance a -t-elle été nécessaire à Irène Frain pour survivre au-delà de cette blessure.
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Frain Irène – "La fille à histoires" – Seuil / Points, 2017 (ISBN 978-2-7578-7148-5)

Suite à la lecture de son dernier ouvrage récemment paru, intitulé "Un crime sans importance" (cf recension), qui m'avait enthousiasmé, force me fut de constater que – si le nom de cet écrivain m'était vaguement connu – je n'avais pour autant jamais lu le moindre ouvrage issu de sa plume. Ma petite librairie habituelle en avait deux en rayon, je les acquis sans hésiter, afin de me faire une opinion.

Je dois avouer que celui-ci m'a fortement déçu. Irène Frain y narre, rétrospectivement, ce qu'elle croit avoir été sa relation unilatérale avec sa mère.
Comme l'annonce la quatrième de couverture :
"Mon histoire avec ma mère est une histoire d'amour. Un amour à sens unique, le mien pour elle. Dès ma naissance elle m'avait rejetée."
Tout est dit de la posture adoptée, qui ne dépasse guère ce constat tout au long des pages...

Sauf que ce constat de l'auteur est, pour le moins, démenti par des faits bien solides : Irène Frain le répète elle-même, ses parents – dont sa mère – étaient des gens très pauvres. Vivant dans un milieu défavorisé, avec des moyens financiers limités à la seule rémunération d'ouvrier de son père, ces parents trouvèrent le moyen de financer des études supérieures à leurs enfants (cinq !), l'auteur elle-même terminant ses études par une agrégation de lettres classiques, ce qui est loin de constituer la norme dans de telles conditions sociales !
En ces temps-là, ces gens respectaient les instituteurs et institutrices, comme en témoigne le texte magnifique d'Albert Camus "Le premier homme" (à lire absolument).

Autre démenti, l'auteur reconnaît que sa mère lui donna le goût de "raconter des histoires" et lui fournit l'occasion de découvrir la lecture : les plus belles pages de ce mince récit rendent hommage aux
"livres de bibliothèque : tes soeurs ont une carte, toi aussi tu en auras une quand tu seras grande;"(p.104-105),
à cette instit qui vient convaincre la mère qu'il faut "pousser" sa fille dans les études (p. 105),
à la découverte poignante de la lecture, vigoureusement soutenue par son père (p. 107).

Dans la génération née dans cet "après-guerre" des années mille neuf cent cinquante, nous fûmes certainement des millions à être dotés de mères que l'on pourrait aujourd'hui juger "froides" et "distantes", des mères qui ont subi de plein fouet les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale : pendant l'Évacuation (1940), ma mère – treize ans à l'époque – a vu, de ses yeux vu, un jeune soldat se faire hacher par un mitraillage d'avion, et mourir juste à côté d'elle dans des râles affreux, et ce n'est que l'une des horreurs qu'elle vécut – comment lui en vouloir si elle eut des relations un peu compliquées avec ses enfants ?
Comment peut-on – une fois parvenue à l'âge adulte et bénéficiant du statut d'écrivain relativement connu – exposer ainsi l'intimité de sa propre mère à la vindicte publique ???

D'autres écrivains ont relaté leur jeunesse : les deux modèles absolument in-con-tour-na-bles restent d'une part "Les ritals" de Cavanna (si vous ne l'avez pas lu, ruez-vous dessus, ne vous privez pas de cette magnifique narration !) ainsi que "Le premier homme" de Camus, déjà cité ci-dessus. Ces auteurs ont su exposer leurs difficultés avec leur mère, tout en la respectant profondément : Irène Frain fait figure de privilégiée à côté d'eux.

D'autres écrivains prirent soin de se dissimuler derrière une fiction aussi peu "fictionnelle" que possible : Irène Frain a reçu le prix Hervé Bazin pour cet opuscule, il convient donc de rappeler "Vipère au poing", un récit qui a une toute autre ampleur.

Car ce témoignage d'Irène Frain se limite très étroitement à sa relation avec sa mère, on se croirait dans l'une de ces revues dites "féminines" pour salon de coiffure, qui adorent se vautrer dans les histoires mère-fille.
Pour ma part, je trouve de surcroît regrettable qu'un écrivain comme Irène Frain se livre à l'un de ces déballages intimes mettant en cause des membres de sa famille encore de ce monde.
Cette mode va en s'accentuant : ces derniers temps, le quotidien "Le Monde" se vautre littéralement dans les glauques histoires de son propre milieu, la gauche caviar germanopratine, en consacrant de pleines double pages à des affaires concernant cet Olivier Duhamel (cf "Le Monde" des 4et 9 janvier 2021) ou ce Claude Lévêque (vs Laurent Foulon, "Le Monde" du 12 janvier 2021, pp. 12-13), deux personnalités que ce même milieu porta au pinacle en connaissant fort bien leurs travers pédophiles et en faisant aujourd'hui semblant de les découvrir avec une tartufferie d'une hypocrisie sans fond. de tels déballages, en dehors de toute procédure judiciaire, restent à mes yeux fort problématiques, quels que soient les crimes épouvantables commis par ces immondes individus.

Certes, comme le constate Irène Frain dans un "meurtre sans importance", nos magistrat-e-s sont trop occupé-e-s à éreinter et détruire les hommes politiques (de droite, par le plus grand des "hasards", Fillon "bénéficiant" d'un traitement extra-ordinaire, à une vitesse supersonique) pour traiter des affaires de moeurs de la gauche caviar (dans lesquelles elles et ils finissent, après des années d'atermoiement, par innocenter les copines et copains, tel Strauss-Kahn/Dodo la Saumure ou ce Duhamel), il n'en reste pas moins qu'il est navrant de voir journaleuses et pisse-copie – fussent-ils membres du "Monde" – s'ériger en Saint-Just et Fouquier-Tinville des moeurs qu'elles et ils cautionnèrent il n'y a pas si longtemps (cf leur attitude envers Matzneff lors de l'émission "Apostrophe").

Je regrette profondément qu'un auteur comme Irène Frain participe à cette curée nauséabonde, d'autant plus que ses parents ne l'ont vraiment pas "mérité". Bon, je m'en vais tout de même lire un autre livre, un roman cette fois, mais je ne recommande pas celui-ci.

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Ce livre n'est pas un roman mais une page d'enfance d' Irène Frain

Comment s'en sortir face à une mère " rejetante " ?
En écoutant et en se racontant des histoires bien entendu !

Irène, troisième enfant d'une fratrie de 5 n'a jamais été acceptée par sa mère. Mère qui ne voulait pas ne pas l'aimer mais qui n'y arrivait pas.
Mère et fille seront malheureuse de cette situation vécue à une époque où on n'admet pas l'absence d'instinct maternel.

Irène va devoir faire face et aura la force de tirer son épingle du jeu.
Irène s'en sortira, essayera de comprendre et de pardonner.
Irène évoque de façon sensible ses souvenirs des années 50, juste après la guerre, où rien n'était facile pour "les petites gens " comme on disait à l'époque.

Récit émouvant écrit sans une once de pathos.
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critiques presse (2)
Actualitte
01 juillet 2019
Être comme maman, être maman, dans l’espoir d’attirer l’attention et la tendresse. La fille à histoires, un témoignage autant qu’un hommage.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Culturebox
09 octobre 2017
La romancière Irène Frain publie au Seuil "La fille à histoires", un livre qui raconte le chemin qui l'a menée à l'écriture. Un chemin qui commence à l'aube de sa vie avec une mère qui refuse la maternité et en conséquence le bébé qu'elle a eue.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Je viens de relire ce livre. [ cf. "La maison de la source", Fayard, 2000 ] A une quinzaine d'années de distance, et maintenant que mes parents sont morts, je trouve qu'il s'apparente à ce qu'on appelle en archéologie les "fouilles d'urgence". Au moment de tracer une autoroute ou de creuser les fondations d'un parking, des ouvriers tombent sur les ruines d'une époque reculée. On arrête le chantier, on laisse la place à des archéologues qui n'ont pas beaucoup de temps pour fouiller, la suspension des travaux coûte cher. Lorsqu'ils exhument des objets ou des restes de bâtiments, ils s'abstiennent de s'interroger sur leur fonction, ce qui a pu causer leur destruction, leur abandon ou, au contraire, leur parfait état de conservation. Ils parent au plus pressé, préservent les vestiges du mieux qu'ils peuvent, entreposent leurs découvertes dans une réserve. Pour l'interprétation, ils verront plus tard, quand, grâce à d'autres fouilles et à force de recoupements, ils seront à même de leur donner un sens. De la même façon, dans ce livre où j'ai reconstitué mes premières années, tout se trouve,du secret de mes parents, et ce qui m'a poussée à braver le tabou de l'écriture. Mais à l'état brut. Pas de déchiffrage: de ces éclats de mémoire que je venais d'exhumer, je n'avais pas la clé. (p. 24)
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" Histoires-bizarres-dans-les-terres-pendant-la-guerre...", "Bébé-à-tête-de-grenouille-il-est-mort-vite...". J'en oubliais mes sœurs. Et il suffit que je les écrive, ces colliers de mots, pour qu'instantanément je me retrouve dans la peau de la petite fille qui écoutait, suspendue avec effroi et merveille, convaincue que sa mère, avec ses mots, détenait la clé d'un univers parallèle.
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C'est ce jour-là, je pense, à l'instant où je me suis ouvertement dressée contre elle, qu'a commencé à s'écrire en moi le livre interdit.
Et sans doute ce livre-ci. A chaque mot, pourtant, comme ne ces temps lointains, je me cogne et me recogne au mur du silence.
Pas seulement celui de mes parents. Le mien, d'abord le mien, ce que j'ai peur de dire. Puis de phrase en phrase, je les apprivoise, ce silence et cette peur. Je m'aperçois que ma caméra intérieure ne fut pas aussi neutre que je l'ai cru. Et qu'il était écrit que j'écrive. (p. 208)
Commenter  J’apprécie          132
A cette époque-là, "ailleurs", c'est un mot que je n'aime pas. Il me terrorise. Dès que je me dispute avec la Soeur Modèle, ma mère me le crie aux oreilles : " Tu verras comment les gens te dresseront quand tu iras ailleurs ! "[...] heureusement, il y a le Quelque Part. Lui, c'est l'ailleurs sans la peur. (p. 160)
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Je les ai portés , ces vêtements. (...)
Puis j'ai fini à mon tour par les embaumer dans un placard. Je les ressors de loin en loin.
Je ne les enfile pas. Je fais comme Grande-Marraine le jour où elle me les a donnés, je les étale un moment sur un lit et je les effleure de la main. Et c'est chaque fois la même chose: je crois sentir sous mes doigts la matière dont on fait les romans, le tissu du Temps. (p. 173)
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