55.
La Sainte Bible
Louis Segond
4.15★
(123)
Sur l'étagère de la chambre de Linda Marshall (Les vacances d'Hercule Poirot) / « L'inspecteur Neele était assis, au parloir du Pinewood Private Sanatorium, en face d'une dame à cheveux gris, Helen MacKenzie, âgée de soixante-trois ans, mais qui paraissait plus jeune. [...] Elle tenait sur ses genoux une grosse Bible ouverte. » (Une poignée de seigle) / « Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. C'était affreux. Je n'ai pas cessé de penser à ce qu'on dit dans la Bible : "Tu ne voleras point." » (Un dimanche fructueux) / « Miss Brent monta dans sa chambre. Elle prit sa Bible et alla s'asseoir près de la fenêtre. Elle ouvrit le livre saint. Puis, après un instant d'hésitation, elle le posa et se dirigea vers la coiffeuse. » (Dix petits nègres) / « Voilà ! fit Poirot lorsqu'il eut accompli son devoir d'hôte. Oublions les circonstances de notre première rencontre et profitons de l'heure qui passe : mangeons, buvons et soyons joyeux, car nous mourrons tous demain. Ah ! malheur ! Je viens encore de parler de la mort. » (Drame en trois actes) / « La lettre se terminait par une citation du Livre d'Amos : "Que la Justice déferle comme les vagues, Et la vertu comme un torrent éternel." "Cela ne me paraît guère en rapport avec mes compétences", murmura la vieille demoiselle d'un air pensif. » (Némésis) / « "Nous ne pouvons tous vivre en accord avec la destinée de nos prénoms", constata Mrs. Butler. "Non et pour ma part, je ne puis vous imaginer tranchant la tête de votre amant, comme dans l'histoire de Judith et Holopherne." » (La Fête du potiron) / « Moi, la pièce ne me plaisait pas beaucoup. Elle ne ressemblait pas du tout au récit de la Bible. Jézabel n'était plus une méchante femme, mais quelqu'un de très bien, une grande patriote, de sorte que l'histoire ne présentait plus aucun intérêt. La fin, pourtant, n'était pas mal : on jetait Jézabel par la fenêtre. » (La maison biscornue) / « Jusque-là, elle s'était contentée de jouer les filles de Mr Jefferson. Comme Ruth et Noémie - à ceci près, encore une fois, que Noémie, si vous vous souvenez, s'était donné toutes les peines du monde pour trouver un mari à Ruth. » (Un cadavre dans la bibliothèque) / « Les visions et les rêves. Le prophète Joël le savait bien lorsqu'il écrivait : "Les vieillards feront des rêves, et les jeunes auront des visions." De ces deux catégories, quelle est la plus puissante et la plus dangereuse ? » (Passager pour Francfort) / « Je pense parfois à autre chose. À un passage du Nouveau Testament. Je crois que cela se trouve dans l'Évangile selon saint Luc. Le Christ, durant la dernière cène, dit à ses disciples : "Cependant voici que la main de celui qui me livre est avec moi à cette table." L'un des disciples du Christ était habité du démon. Et, selon toute probabilité, l'un d'entre nous l'est aussi. » (Passager pour Francfort) / « Près du lit, une Bible rappelait à Lady Matilda ses voyages aux États-Unis, où elle avait souvent trouvé ce livre sur sa table de chevet. Elle le prit entre ses mains et l'ouvrit au hasard. Ses yeux tombèrent sur un verset qu'elle se mit à lire. Puis, comme elle avait l'habitude de le faire, elle inscrivit quelques mots sur le bloc-notes posé sur le guéridon : "J'ai été jeune, maintenant j'ai atteint la vieillesse, et cependant je n'ai jamais vu que les justes fussent abandonnés." » (Passager pour Francfort) / « Vous avez lu la Bible, Fitzwilliam ? Vous savez que les patriarches devinrent riches et prospères, cependant que leurs ennemis étaient abattus ? » (Un meurtre est-il facile ?)